Résultats 2015

L’aventure Hawaïenne :

PAR EMILIE LEFUR

Au programme du mercredi : reconnaissance du parcours vélo :
Il fait chaud, très chaud. Par contre il a plu cette nuit et le terrain est boueux. Départ du parc, montée progressive sur un sol relativement dur, mais les choses se compliquent rapidement car ça monte davantage et le sol est bien boueux, d’une boue dense et collante : résultat, il faut s’arrêter régulièrement pour reprendre son souffle et enlever cette boue qui en plus d’être collante, est puante!
Je gamberge bien car si c’est comme ça dimanche, il me faudra au moins 3h pour faire les 32 kms.

Le vendredi : session d’apprentissage de la natation dans l’océan avec Ben Allen et Jacqui Slack. Et franchement, merci à eux, car ce n’est pas du luxe, les vagues sont grosses, elles cassent brutalement, c’est impressionnant et je n’osais pas y aller.

J’enchaine avec la reconnaissance du parcours trail en ménageant ma blessure à la cuisse gauche.

Le jour de la course, tout est plus simple : il fait toujours aussi beau et chaud, mais l’océan est plus calme, les vagues sont petites et le parcours VTT a séché.

Une natation dans un bel océan où on a même croisé une tortue. Malheureusement, cela bouchonnait beaucoup. partir 10 minutes après les pros et 5 minutes après les garçons (comme en Italie), je confirme que ce n’est pas génial, car même à ce niveau, il faut doubler et je ne sais pas faire, je déteste la bagarre. je ne comprends toujours pas comment on peut frapper des gens qui partagent la même passion. Vous avez compris, j’ai pris des coups de poings et des coups de pieds!

Le VTT est superbe, même si là aussi il y a eu du bouchon. Le passage sur la crête est époustouflant (cf photo).

Quant au trail, très beau aussi. ¨Pas de bouchons 🙂 Pour la première fois depuis longtemps, j’ai fait la locomotive/le lièvre et cela m’a bien fait plaisir.

Bref, beaucoup de plaisir avec une superbe couronne de fleur à l’arrivée, une sensation très agréable quand on vous met une serviette froide et mouillée sur les épaules et bien sûr la satisfaction de franchir la ligne d’arrivée d’un championnat du monde.

si je compare les xterra :

xterra france : le vtt le plus long avec 40 kms et la gestion du chrono pour passer la barrière horaire, le plus élitiste et le moins convivial, la belle forêt vosgienne,

xterra italie : le plus difficile physiquement, des paysages magnifiques (lac, montagne, village perché), une ambiance géniale (spectateurs, villageois, organisation, barbecue en fin de course), chaque athlète a sa place, les derniers sont acclamés,

xterra allemagne : des paysages moins beaux que la france et l’italie, mais cela reste beau et agréable, le plus facile aussi bien techniquement que physiquement, une belle organisation, une bonne ambiance à la remise des prix, là aussi chaque athlète a sa place,

xterra maui : aussi beau que l’italie mais avec des paysages différents, impressionnant de nager dans l’océan,

 RESULTATS CTA

http://www.chronorace.be/Classements/ListeRapports.aspx?eventId=1137199965844689

 

Gilles SALLE à l’honneur

RECIT

Il ne fallait pas regarder la météo le vendredi 14 août au soir, n’y même s’approcher du parc à vélo où il n’y avait que des parapluies…

Pluie et froid seront au rendez-vous pour accompagner l’éddition 2015 !

Réveil « tardif » à 4h30′, des concurrents sont déjà dans le parc à vélo…

Le ciel n’est pas trop couvert, quelques étoiles apparaissent…

La couverture nuageuse a maintenu une température pas trop basse, température de l’eau annoncée à 20°C.

Je regagne le parc vers 5h15′ pour les derniers préparatifs.

Le temps passe très vite, les femmes partent, dans 10′ on y va…

Ca y est c’est parti !

Un peu de bagarre sur les premiers 1000 m (plus que l’an dernier…)

Une petite pause de quelques secondes à mi distance pour enlever la buée sur les lunettes, j’y vois enfin clair, et suis dans le même rythme que l’an dernier…

Un second tour qui passe vite, pour sortir de l’eau dans le même temps de l’an dernier : bonne nouvelle !

La transition est très longue : il faut se couvrir, il va faire froid dans les vallées et surtout à l’Izoard !

Les premiers coups de pédales me permettre de sentir que les jambes sont bonnes, mais attention à ne pas s’enflammer, la journée va être longue…

Les jambes sont bonnes, le ciel est très couvert, mais pas de pluie, ce qui contribue à maintenir un bon moral !

Pourvu que cela continue…

Un peu avant Chateau-Queyras, après environ 70 km, les premières gouttes de pluie font leur apparition : ça y est c’est parti…

Pourvu que la température ne baisse pas trop, la route est encore longue…

Quelques kilomètres plus loin, dans l’ascension de l’Izoard, la pluie s’estompe, mais le froid s’accentue – heureusement que je me suis bien habillé avec la veste chaude du CTA (3 couches pour la montée et 4 pour la descente, sans oublier le bonnet et les jambières !)

Le col est là, une très courte pause pour récupérer le ravitaillement personnel, et mettre le coupe vent, et c’est reparti pour la descente vers Briançon.

La chaussée est mouillée sur la première moitié de la descente, le froid est assez intense : PRUDENCE !

Arrivé à Briançon, tout s’est bien passé, il ne pleut plus.

Prochaine difficulté : la cote de Pallon, comment va t’elle passer ?

On y est, les premiers mètres passent bien, finalement, je réussi à la gravir sans débauche d’énergie inconsidérée.

Malheureusement, au sommet, la pluie est de retour, et avec plus de vigueur…

Elle m’accompagnera jusqu’à Embrun !

Réotier, Saint-Clément, Saint-André d’Embrun et descente vers le pont-neuf : ça parait long sous la pluie froide et face au vent.

Plus que la montée en direction de Chalvet, la pluie cesse, l’ascension se passe très bien, je négocie la descente avec une extrême prudence, la route est détrempée.

Ca y est, le vélo est déposé dans le parc, j’enlève rapidement mes nombreuses couches d’habits pour enfin ne conserver que la trifonction.

Bonnes sensations au cours des premiers hectomètres, mais prudence, prudence, j’ai encore en mémoire les 20 derniers kilomètres de l’an dernier…

Quelques rayons de soleil font leur apparition à mi parcours, mais repartent rapidement…

Premier semi-marathon sans encombre…

Courte pause ravitaillement et c’est reparti pour la « dernière ligne droite », les kilomètres passent assez rapidement, les 10 derniers kilomètres sont là…

J’accélère progressivement jusqu’à l’arrivée, où je retrouve Mathis et Ethan qui m’attendent pour passer la ligne d’arrivée !

Après quelques inquiétudes le vendredi soir, pour la météo, je termine l’EMBRUNMAN 2015, en 12h43’43 », soit avec 20′ de moins que l’an dernier.

Vraiment très heureux de l’avoir terminé, avec de nouveaux souvenirs !

Les nombreux encouragements des spectateurs, et surtout des copains et de ma famille m’ont énormément aidé, merci à tous.

Gilles

Excellent récit d’Emilie LEFUR

La natation : un lac enchassé dans les montagnes des Abruzzes ; l’eau est bonne et claire. Le départ est un peu triste pour les filles puisqu’il a lieu plus de 10 minutes après les pros et les garçons ; l’énorme avantage : 0 coups reçus 🙂 par contre, j’avoue qu’avec ce beau paysage, on oublié qu’on est en course! agréable, mais pas rapide 😉

Le vélo : magnifique aussi : on grimpe vers le joli et typique village perché de Scanno, qu’on traverse sous les encouragements des spectateurs et des locaux. Ensuite, on attaque la montagne et là, c’est un régal des yeux tout du long

(j’oublie de dire qu’il fait chaud et que j’en bave quand même!). Puis la récompense : la descente 🙂 Marcial Schmitt, triathlète alsacien pro m’avait prévenue qu’il ne fallait pas s’emballer, que la boue est très glissante et que les rochers blancs sont bien abrasifs… je croyais être à peu près prudente, mais comme je ne maitrisais pas encore bien ma monture (un 27 »5 semi-rigide loué sur place) : au tas avec un avant-bras sanguinolant et un bel oeuf! Pas grave, les ardennaises ne s’arrêtent pas à ça!

Bref, un VTT difficile et technique, mais très beau.

A noter (désolée messieurs les français) :quand une fille double un gars en VTT, beaucoup de français n’apprécient guère, certains vous ferment la porte, d’autres se mettent dans le rouge pour ne pas laisser passer, quelques uns ‘oh, il est chouette votre vélo’ ou ‘j’ai un problème de dérailleur’…. et la minorité ‘félicitations mademoiselle’, ou ‘vas-y Emilie’ (mais on ne retient que ces gentils là 😉 )

Eh ben en Italie, à chaque fois ‘vai, vai ragazza’ avec un grand sourire ! qui a dit que les italiens étaient machos?!!! c’était super agréable 🙂

Quand je reviens en vélo… Ruzaffa termine…seul! Il est vraiment trop fort! Je le félicite

Le trail : un vrai trail avec du dénivelé d’entrée de jeu! que la vue est belle en montant au-dessus du lac dans les bois 🙂 en plus, ça sent bon, c »est chouette les vacances. On remonte vers le village de Scanno où les locaux toujours aussi gentils nous encouragent, nous arrosent 🙂 car ça continuer de cogner.

Conclusion : une magnifique épreuve, mais exigeante. Je la programme pour 2016 mais avec plus d’entrainements pour profiter davantage.

Résultat : 3ème de catégorie, qualifiée pour Maui pour la 2ème fois 🙂

Après course très sympa et conviviale : remise des prix et podium, barbecue, baignade dans le lac 🙂